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CPE : La fièvre monte
Personnels et étudiants s’unissent contre le CPE. La liste des universités et lycées en ébullition s’allonge chaque jour.
Les manifestations du 7 mars dernier, point de départ de la contestation, ont souligné la mobilisation des jeunes face aux promesses de précarité des CPE et CNE.
Il est regrettable que les salariés n’aient pas répondu en masse à cette attaque en règle contre le code du travail : qui n’a pas dans son entourage une future victime du CPE ?
Rappel du dispositif, adopté par utilisation du 49-3 dans une Assemblée Nationale pourtant très favorable au gouvernement :
CPE pour tous les jeunes de moins de 26 ans dans les entreprises de plus de 20 salariés.
Période de 2 ans à l’essai.
Licenciement à tout moment sans motif.
Période CPE non prise en compte dans le calcul des indemnités de licenciement.
Indemnités inférieures à celles prévues par le CDD.
Aucune obligation de faire déboucher le CPE sur une embauche effective.
Les jeunes qui avaient accès au CDI (60%) devront passer par le CPE.
Il est à noter qu’aucun des défenseurs du CPE n’est en mesure de citer un quelconque bénéfice pour le jeune salarié, mis à part une très hypothétique hausse de l’offre d’emploi.
C’est aussi une des raisons qui fissure la fragile « unité » du gouvernement sur le sujet.
Il est temps d’agir en appuyant la contestation étudiante !
Nous devons oublier les replis corporatistes et penser en termes de problèmes de société.
Nous sommes ou serons TOUS concernés !
Ces attaques contre le code du travail veulent imposer la docilité, la corvéabilité, la division des salariés du privé comme du public, en vue de la démolition des acquis sociaux.
Vous pouvez agir !
Mobilisation sans faille SAMEDI 18 MARS, Maison carrée, Nîmes 11 heures, derrière les jeunes !
UNITE CONTRE LE CPE !
NON A L’ESCLAVAGE MODERNE !
Article publié le 14 mars 2006.